Interview de Simon Le Bayon, Consultant en stratégie digitale chez Isatech, membre du Club Partenaires de Valorial depuis 2016.
Avec l’Icam, vous lancez un jeu-concours permettant à une industrie agroalimentaire de gagner un audit « usine du futur » d’une valeur de 3 000€. Pourquoi ?
Plus qu’un jeu-concours, c’est surtout une enquête. L’industrie du futur est au cœur des discussions depuis plusieurs années. Les pouvoirs publics et les experts font un travail remarquable pour promouvoir ces nouveaux concepts de production. Cependant, avec Wilfried Despagne, chef de projet « Industrie du futur » à l’Icam, nous sommes partis d’un double constat :
Premièrement, il existe un décalage entre le discours ambiant et la réalité du terrain. L’expression même de « l’industrie du futur » nécessite de se projeter dans un avenir à moyen et long terme. Or, pour certains dirigeants de PME et d’ETI du secteur agroalimentaire il est difficile de voir si loin. Leurs carnets de commandes sont au mieux remplis pour les 6 prochains mois. Ainsi, ils s’excluent eux-mêmes des avancées proposées par le programme « Industrie du futur ».
Deuxièmement, au cours d’une discussion avec Valorial, nous sommes parvenus à cette réflexion qu’il n’existait ni de cartographie ni d’état de l’art du niveau d’équipement des acteurs de l’IAA du grand ouest. Le parc machine est souvent pointé du doigt pour son grand âge. Mais aucune étude récente n’a été réalisée pour le démontrer. Il s’agit essentiellement de suppositions.
L’objectif de cette étude est donc de se rapprocher des industriels de l’agroalimentaire. Nous souhaitons recenser les bonnes pratiques et les initiatives pour favoriser les échanges de connaissances. Nous voulons ainsi répondre davantage aux problématiques quotidiennes de l’industrie agro-alimentaire.
Justement, quelles sont les réalités du terrain ?
Nous avons commencé à interviewer quelques PME. Les entretiens montrent à la fois une hétérogénéité, mais aussi une grande discrétion sur les investissements pour prendre le virage du numérique. Nous avons décidé d’élargir l’enquête à un plus grand nombre d’entreprises pour renforcer les premiers résultats. Ainsi, nous invitons les entreprises bretonnes de l’agro-alimentaire à nous partager leurs pratiques.
Vous recevrez les résultats en avant-première !
Contact :
Simon Le BAYON