CETA – The Land

Au sein de The Land, écosystème voué au développement des territoires ruraux et de ses acteurs, le CETA (Centre d’Expérimentation et de Transformation Alimentaire) est une plateforme de technologie rennaise dédiée à la transformation alimentaire, véritable fablab industriel de 1000 m² équipée de matériel de R&D et de production. Rencontre avec Alain Choulet, responsable du centre.

Quel est votre coeur de métier ? Quels marchés visez-vous ?

Le CETA (Centre d’Expérimentation et de Transformation Alimentaire) est une sorte de fablab industriel de 1000 m² équipée de matériel de R&D et de production. Nos différents agréments (Agrément Sanitaire Européen, Crédit Impôt Recherche (CIR), Qualiopi), nous permettent de dispenser des formations, de piloter ou d’accompagner des projets de R&D, et de réaliser des prestations techniques (préséries, qualifications, conseils).

Pour ce qui est des formations, nous dispensons des formations en technologies alimentaires pour des étudiants et apprentis : formations théoriques et pratiques pour les étudiants du grand ouest (BTS STA/BIOQUALIM Saint-ex sup,  Institut Agro Rennes, ESA d’Angers, Universités), mais également pour les professionnels :  Certificats de Spécialisation ou de Qualification Professionnelle (CQP ou CEA pour Triballat, Lactalis, Bridor..). Nous sommes également souvent sollicités pour la création de formations à façon (FCD, CMA…).

Pour ce qui concerne la R&D, sur nos 3 domaines d’expertises (produits laitiers, végétaux et carnés), nous accompagnons les entreprises et porteurs de projets à concrétiser leurs idées de nouveaux produits, jusqu’à la production commercialisée.  Exemples : mise au point de produits végétaux (jus, produits fermentés, produits solides) à partir de bases végétales variées (avoine, amande, coco, légumineuses etc..), mise au point de sauces et fromage en grain pour une franchise de restaurant, réalisation de gammes de plats cuisinés frais ou appertisés…

Enfin, l’une de nos plus-values, c’est aussi de travailler avec les autres entités de l’écosystème The Land et de pouvoir ainsi proposer des accompagnements plus larges, sur d’autres volets comme le business plan, le juridique, le commercial, la mise à disposition de locaux… Il y a en effet sur notre site des incubateurs, un tiers-lieu et plusieurs autres structures dédiées à l’entrepreneuriat.

Quelle est votre actualité du moment ? Et dans les prochaines semaines/mois ?

L’équipe s’est développée en compétences (2p) et en moyens techniques (nouveaux équipements) pour accompagner l’accroissement des demandes de formations professionnelles et de conduite de projets complets d’innovation.

Ces derniers mois, nous avons développé les activités à l’international : Participation au Projet PAGRONUT (amélioration de la qualité nutritionnelles des mélanges de farines infantiles au Burundi) pour Valorial : semaines de formation à distance et missions d’expertise sur place ; Plus récemment : formation technologie laitière et maitrise de la sécurité sanitaire, en anglais,  au Sri Lanka, dans le cadre du projet « mini-dairies » du ministère des affaires étrangères piloté par Boccard. Enfin, se profile un projet pour l’Afrique du Sud.

Nous sommes également partie prenante dans le projet collaboratif TERRA visant à développer les usages du numériques dans les petites structures de transformation alimentaires, projet soutenu par la région Bretagne et Rennes Métropole.

Pour quelles raisons adhérez-vous à Valorial ?

Nous partageons le souhait de contribuer au développement local, sans renier les partenariats et projets internationaux ; Valorial est le lieu idéal pour initier et concrétiser des projets.

Au-delà, nous souhaitons continuer à proposer nos compétences au sein de projets collaboratifs, mais aussi pouvoir davantage aider les porteurs de projets dans leur recherche de financement.

Quelle est votre vision de l’innovation ?

Au carrefour de la formation, de l’innovation et de la production alimentaire, nous sommes avec nos partenaires confrontés à des problématiques très concrètes (compétences, fiabilités, prix de revient…).

Aussi, que ce soit pour de petites structures ou pour les entreprises de plus grande taille, nous avons une approche très pragmatique de l’innovation, intégrant tôt les notions de valeurs ajoutées clients, faisabilité industrielle, coût et délais de mise au point, et prise en compte concrète des impératifs de développement durable.  Un de nos objectifs est l’optimisation des temps de développement.

Cependant, au-delà de cette approche, lorsque l’enjeu et le degré d’innovation le justifient, nous pouvons réaliser des projets plus ambitieux, qui peuvent se traduire par un brevet.

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