Cette année, pour ce nouveau « SuccessFooday », on se penche sur la fabrique des opinions alimentaires ! Dans ce contexte d’infobésité, d‘infox, de foodbashing, de « post-vérité », de « bad buzz is still buzz », et d’économie de l’attention, on sent que les acteurs des filières alimentaires sont un peu perdus, notamment pour tisser des liens durables avec leurs clients, malgré tous les efforts déployés et la promotion de valeurs vertueuses. Alors prenons un peu de recul et repartons des fondamentaux : Opinion ? Comment ça marche ? Qui fabrique, qui influence, qui achète dans cette industrie de l’info et de contenus ? Sur quelles valeurs communiquer aujourd’hui et demain ? Et si on repositivait pour reprendre la main ? Quelles bonnes pratiques adopter ? Nous vous proposons une journée pour décrypter, comprendre et influencer la fabrique des opinions alimentaires ! Venez y puiser des éléments de benchmark, et des solutions concrètes. On croise les feux et les regards avec des interventions d’experts et des témoignages d’industriels, réunis pour l’événement.
Les producteurs agricoles et les industries agroalimentaires estiment fournir de très gros efforts pour améliorer la qualité de leurs produits en réponse aux attentes des consommateurs : qualité intrinsèque (composition nutritionnelle, moins de sel, choix des matières premières) et extrinsèques (garantie de traçabilité, préservation de l’environnement, …. ). Ce travail conduit à des évolutions de pratiques dans les entreprises qui peut conduire au renchérissement des prix de revient avec au final peu/pas d’effet sur les prix de vente, et donc pour conséquence la dégradation de création de valeur pour l’entreprise, et ses salariés. C’est ce constat qui a d’ailleurs été précurseur des Etats Généraux de l’Alimentation, et qui globalement date de plusieurs années concernant les producteurs agricoles (baisse tendancielle des revenus ; augmentation des besoins d’investissements,…), et à un moindre degré, et de manière beaucoup plus hétérogène, pour les entreprises agroalimentaires.
Le second constat porte sur l’évolution des opinions vis-à-vis des produits alimentaires. Oscillant en permanence entre émotions et argumentations, de nouveaux acteurs d’opinion sont apparus, leur poids et leur influence est exponentielle, grandissante à la vitesse du développement des réseaux sociaux et de la transformation digitale : « Les pairs remplacent les experts ». Ces changements ne doivent pas masquer des évolutions plus profondes, plus lentes mais bien réelles des valeurs dans nos sociétés, autour de la quête de sens, de la citoyenneté, de la transparence et de l’éthique notamment, dans les modes de consommation.
Tout laisse à penser que les acteurs économiques de nos filières alimentaires sont de moins en moins influents sur les évolutions de consommations. Pour redevenir acteur, il leur est aujourd’hui absolument nécessaire d’une part de comprendre, d’assimiler les grands principes et les théories qui permettent d’expliquer comment une personne, un consommateur, un groupe de personnes fait ses choix alimentaires, et d’autre part d’identifier les outils et les processus qui aujourd’hui font leur preuve, ou le feront demain.
Nous sommes persuadés que par une meilleure compréhension des mécanismes qui régissent nos choix alimentaires, les acteurs économiques des filières alimentaires peuvent redevenir des acteurs de l’opinion qu’ont les consommateurs sur leurs produits et leurs marques. Par la richesse des expertises et expériences variées de nos speakers, comme Véronique Varlin Directrice de L’Obsoco, Claude Gruffat, Président de Biocoop, Elisabeth Laville, fondatrice du cabinet Utopies ou encore Amaury Bessard, expert de la communication et de l’influence, et avec les regards croisés d’acteurs de l’agroalimentaires et d’autres secteurs d’activités, comme Emery Jacquillat, PDG de Camif Matelsom notamment, nous avons construit un programme qui vous apportera : un cadre de référence de connaissance (théorie du chaînage cognitif), tout en faisant de la pédagogie par l’exemple ; un état de la situation dans l’agroalimentaire par une enquête exclusive réalisée par Agrocampus Ouest pour le compte de Valorial lors du dernier SIAL Paris ; des exemples de pratiques mises en œuvre (et des résultats constatés) dans l’alimentaire ou dans d’autres filières par des cabinets et/ou entreprises agroalimentaires.
Nous étions 400 l’an dernier ! Soyons encore plus nombreux cette année avec ce nouvel enjeu crucial pour nos entreprises « agri-alimentaires », passé au prisme de l’innovation. Je vous donne rendez-vous le 4 décembre au Ponant, à Pacé pour un « SuccessFooday » ! #ressourcement #inspiration #solutions #networking #convivialité
Keynotes, débats, tables rondes, espace partenaires, remise des prix Isogone.