Fleury Michon (re)joue la transparence

30 juin 2016
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Après #venezvérifier #venezvisiter ! Fleury Michon fait un pas de plus en direction des consommateurs et ouvre grand les portes de ses usines vendéennes au public cet été pour « refermer la boîte à fantasmes ».
 
 
Le groupe familial, qui possède la 2e marque alimentaire la plus achetée dans l’Hexagone, a décidé d’ouvrir ses 2 usines vendéennes (sur 8 au total en France) au grand public. Fondée en 1905, Fleury Michon, déjà fortement engagée dans le domaine de la nutrition santé, joue la totale transparence depuis quelques années dans l’univers du « manger mieux ». Près de 100 personnes sont invitées cet été à venir passer une journée complète sur place. 
 
Après l’opération #venezvérifier c’est #venezvisiter
7 dates sont proposées aux consommateurs, du 6 juillet au 28 septembre. Ils seront reçus par groupe de 12 après avoir réservé leur place via l’Office du tourisme du Pays de Pouzauges. « Cette opération s’inscrit dans la continuité de notre travail de transparence sur le surimi, explique David Garbous, directeur marketing de Fleury Michon. Les gens s’attendaient à voir des déchets et des arêtes de poissons dans le surimi, ils sont tombés de leur chaise en voyant la réalité ! Ce n’était pas qu’un coup de pub. En ouvrant nos usines, nous voulons fermer la boîte à fantasmes dont est trop souvent victime l’industrie agroalimentaire . »
Au cours de leur visite, les heureux élus découvriront les usines de Montifaut et de Mouilleron en Pareds qui produisent de la charcuterie et des plats cuisinés, parmi les produits les plus stigmatisés dans l’agroalimentaire. Accueillis par des employés des usines, ils assisteront au processus de fabrication et découvriront la cuisine expérimentale du centre de R&D. Ils pourront jouer aux apprentis cuisiniers, entourés de la responsable nutrition du groupe familial français, en préparant des bouillons utilisés pour le jambon au torchon ou en utilisant le saucier imaginé par Joël Robuchon, partenaire de la marque depuis plus de 30 ans.
« Notre défi est de réussir à reproduire au niveau industriel une recette qui a été pensée à petite échelle », ajoute David Garbous. Chaque visiteur repartira avec les dernières nouveautés de Fleury Michon.
Rassurer les consommateurs
Depuis deux ans, Fleury Michon – qui a réalisé l’an passé 757,6 millions d’euros de chiffre d’affaires – s’est engagé à œuvrer en faveur du « bien manger » dans le cadre de son projet d’entreprise en travaillant sur l’amélioration de ses recettes et la transparence de ses produits. Il a récemment lancé un jambon certifié sans antibiotiques, plus haut de gamme, grâce à un partenariat avec des éleveurs engagés dans cette filière.
 
Fleury Michon avait créé le buzz en 2014-2015 en invitant consommateurs, blogueurs et journalistes dans ses usines de surimi. Mais pas seulement. Vingt d’entre eux avaient même assisté à la pêche au colin en pleine mer, en Alaska. Leurs vidéos avaient été diffusées sur les réseaux sociaux dans le cadre de la campagne #VenezVérifier. « La meilleure façon de lutter contre ces préjugés est de montrer ce qu’on fait », martèle David Garbous, qui espère qu’en 2017 ces journées portes-ouvertes seront intégrées aux Journées du patrimoine.
 
Au printemps, l’Ania (Association nationale des industriels de l’alimentaire) avait appelé les professionnels du secteur à ouvrir les portes de leurs usines afin de rassurer les consommateurs et mettre un terme au « food bashing ». Au point de l’inscrire dans son Pacte national proposé aux Français. Fleury Michon est le premier à proposer ainsi au public une visite en coulisses.

 
Source : Le Figaro