FOOD IS THE NEXT BIG THING IN SILICON VALLEY

10 novembre 2014
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L’expression progresse aux Etats-Unis et tout particulièrement chez les investisseurs. « Food is the next big thing in the Silicon Valley ». Autrement dit : la Silicon Valley s’empare du système alimentaire.
La zone du monde qui a vu naître les GAFA (Google, Apple; Facebook, Amazon), les plus beaux fleurons de l’économie mondiale, compte bien s’emparer du système de production alimentaire.

 

Quelques signes précurseurs :

  • Pour la première fois, McDonald’s perd des parts de marché et sa cotation boursière est revenue au niveau de 2012.
  • Les investissements dans les start-up alimentaires ont connu un bon de 37% entre 2011 et 2012.
  • En mars 2013 Bill Gates s’enthousiasme sur son blog : « We’re just at the beginning of enormous innovation in this space. For a world full of people who would benefit from getting a nutritious, protein-rich diet, this makes me very optimistic. »

Les fonds d’investissements se prennent dorénavant de passion pour les start-up alimentaires qui innovent par les services, par la distribution, ou plus étonnamment par les PAI (produit alimentaires intermédiaires). La société Hampton Creek produit ainsi un substitut de l’œuf à base de plante pour produire mayonnaise et  biscuit. Un marché pesant 213 milliards de $.

 

Bref, l’objectif est simple pour la Silicon Valley : Résoudre les problèmes que le système alimentaire traîne depuis des décennies : malnutrition, gâchis alimentaires, exploitation des matières première, maladie et allergies, eau, pollution… D’ailleurs les fonds d’investissement et les capital risqueurs font plus confiance aux start-up qu’aux grands groupes industriels pour apporter de réelles réponses à ces problèmes.

 

Selon la société d’étude MINTEL, 28% des américains réduisent leur consommation de viande pour différentes raisons : cholestérol, empreinte carbone, recommandations médicales… aussi il y a un véritable avenir pour les produits qui tout en ressemblant à la viande (poulet, bœuf…) n’en sont pas, et maintiennent les mêmes apports énergétiques nécessaires, en protéine notamment.

 

Alors qu’allons-nous faire de nos élevages lorsque nous mangerons 3 fois moins de viande ?