L’expression progresse aux Etats-Unis et tout particulièrement chez les investisseurs. « Food is the next big thing in the Silicon Valley ». Autrement dit : la Silicon Valley s’empare du système alimentaire.
La zone du monde qui a vu naître les GAFA (Google, Apple; Facebook, Amazon), les plus beaux fleurons de l’économie mondiale, compte bien s’emparer du système de production alimentaire.
Quelques signes précurseurs :
Les fonds d’investissements se prennent dorénavant de passion pour les start-up alimentaires qui innovent par les services, par la distribution, ou plus étonnamment par les PAI (produit alimentaires intermédiaires). La société Hampton Creek produit ainsi un substitut de l’œuf à base de plante pour produire mayonnaise et biscuit. Un marché pesant 213 milliards de $.
Bref, l’objectif est simple pour la Silicon Valley : Résoudre les problèmes que le système alimentaire traîne depuis des décennies : malnutrition, gâchis alimentaires, exploitation des matières première, maladie et allergies, eau, pollution… D’ailleurs les fonds d’investissement et les capital risqueurs font plus confiance aux start-up qu’aux grands groupes industriels pour apporter de réelles réponses à ces problèmes.
Selon la société d’étude MINTEL, 28% des américains réduisent leur consommation de viande pour différentes raisons : cholestérol, empreinte carbone, recommandations médicales… aussi il y a un véritable avenir pour les produits qui tout en ressemblant à la viande (poulet, bœuf…) n’en sont pas, et maintiennent les mêmes apports énergétiques nécessaires, en protéine notamment.
Alors qu’allons-nous faire de nos élevages lorsque nous mangerons 3 fois moins de viande ?